mardi 3 novembre 2020

03.11.20 Lettres à Roselyne : dinosaures

 


Je repensais aux dinosaures et aux insectes. Au fait qu'en cas de crise systémique, les plus gros, ultra dépendants en ressources, ne pouvaient pas tenir bien longtemps. Alors que les petits, en se rassemblant notamment, pouvaient parfois contrer les éléments autour. Je pensais à Avignon, et les fonds de soutien pharaoniques enclenchés. Le Grand Chambellan a décidé d’intégralement sauver l'ancien monde à grands flots de cash.
Mais si - soyons fous un instant Roselyne - on laissait mourir les dinosaures et on observait comment les insectes réassemblent un système parfaitement viable, bien moins gourmand en ressources, et satisfaisant pour tous ses acteurs impliqués ??
Comment ça "GNA GNA GNA la décroissance" Roselyne ?? Mais soyez polie dites donc !! Est-ce que je vous balance du "GNAGNAGNA les actionnaires !" moi ??
Je ne vous parle pas de faire exprès ! Juste de considérer le moment, et de le relier à l'écologie, l'économie, le désordre global - virus ou pas - voire même, nos façons de fonctionner dans nos vies, nos besoins réels par rapport à nos fantasmes. Mmmh ?
S'il n'y avait plus d'Avignon, le temps que de mini avignonistes remontent un petit festival avec une trentaine de spectacles multi-disciplines ! Est-ce qu'on n'aurait pas là une respiration ? Plutôt que de sauver à tout prix l'énormité asphyxiante des 1600 spectacles du Off et des gigantosaures poussifs du IN ? Si Les Nuits de Fourvière et leurs 12 millions de budget redevenaient un festival d'émergence plutôt que de stars, avec une place pour les locaux et une billetterie bien moins élitiste ? Ils seraient moins plein ? Ca reste à voir...
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Oui bon Roselyne, vous m'excuserez mais si vous ne vouliez pas que je réfléchisse fallait pas me reconfiner. Maintenant c'est trop tard, ça mouline...
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