mercredi 25 novembre 2020

26.11.2020 Lettres à Roselyne : énergie

 


Chère Roselyne,

Vous tenez dans vos mains ma 29ème lettre. J'avais prévu de vous écrire jusqu'à la réouverture des librairies. Ce sera chose faite demain.

On en a évoqué des sujets depuis la première le 23 octobre dernier : la fermeture des libraires bien sûr, mais plus largement l'engagement pour la culture. L'inventivité aussi, face à l'apathie générale de vos collègues. L'absurdité des mesures prises, comme scotcher les rayons culture dans les grands magasins. Et puis la décroissance Roselyne, laisser mourir les vieux dinosaures, abandonner le modèle Américain. Et les gens Roselyne, LES GENS ! Prêts à résister et reconstruire, avec la force et l'humour, et de l'énergie, bien plus que tous vos députés avachis. On a parlé des enseignants, des créateurs, entrepreneurs, seuls visionnaires devant une jeunesse qui s'ennuie. Le Futur Roselyne, on en a parlé plusieurs fois ! Abandonner vos vieilles combines, votre clubbing de nantis boursouflés dont la vie repose sur des campagnes de communication redondantes et puériles. Et votre président, robot triste, qui déverse en flot continu de l'argent public ou emprunté sans savoir où il va ni s'il va relancer quoi que ce soit pendant que son gouvernement au snobisme fascisant prépare activement le premier tour de 2022, le monde d'avant encore et encore répété. On a parlé d'esprit d'entreprise aussi, d'aller vers l'avant en entraînant tout un microcosme avec soi, de cette énergie créative qui déplace des montagnes, mais que vous ne semblez pas comprendre du tout. Et finalement Roselyne, on a parlé de la résistance, car oui, gazés, nassés, flash-ballés, ou inondés de cash-flow, il y en aura toujours deux ou trois sur votre route qui résisteront. Et puis quatre, cinq, dix, et cent.

L'opportunité de cette période ma chère c'était de réparer les vieux systèmes utiles, recycler les déchets mais surtout inventer de nouveaux systèmes, finalement simples et raisonnables mais qui demandent une ouverture d'esprit que votre génération de gouvernants n'a jamais eue.

Demain je vous écrirai une dernière lettre Roselyne, une histoire plutôt, humoristique et bien troussée, comme j'ai plaisir à écrire en ce moment, parce que vous m'y avez donné goût finalement ! Et oui Roselyne, les flux d’énergie sont invisibles : vous imaginer en interlocuteur de mes petites chroniques m'a fait devenir réellement chroniqueur. Ceci est multipliable à l'infini. N'importe qui peut inventer une source d'énergie qui lui donne d'abord une direction, puis un talent, un savoir-faire. Vous comprenez ? C'est la dynamique qui crée la route. Vous ne pourrez construire le futur Roselyne, que si vous ne le voyez pas comme quelque chose défini à venir, mais comme un mouvement, enveloppant, constant. Notre job Roselyne, c'est de repérer, assembler, inventer si besoin, nourrir puis libérer. Nous ne sommes que de l'énergie, pas autre chose. Demain cette énergie que je suis, me fera vous écrire une trentième lettre. Dans l’absolu elle est déjà écrite, et vous, mes amis Facebook, l'avez déjà lue. On est déjà dimanche, un volcan s'est réveillé quelque part, un écureuil a déjà sauté de l'arbre que je viens d'inventer et des futurs extraordinaires sont en train de naître dans vos yeux qui lisent ceci. Roselyne Bachelot ne sait rien de tout cela. Mais comme nous, en ce moment, elle a deux choix : deux choix que nous avons tous les jours à chaque seconde : être géniaux ou démissionner. Nous pouvons nourrir une dynamique et la faire éclore, ou quitter la route un temps, bifurquer, et re-générer une énergie source.

Nous sommes de l'énergie pure.

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Ce fut un plaisir de vous écrire chaque jour Roselyne, portez-vous bien, dites à Casse-tête de bien se couvrir, à Tarte-tatin de démissionner et n’oubliez pas d'éteindre le robot en sortant.

Bisou bisou.

Bruno.

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